Puisque vous tenez tant à le savoir (et puis surtout parce qu'on adore parler de nous), on va essayer de vous répondre. Jox ne serait, tout d'abord, jamais née sans Flox (et une malheureuse petite faute de frappe). Oui car à la base , nous étions les simples Jow & Flow mais vous connaissez bien le clavier (sinon... Regardes!) le "w" se trouve à côté du "x" et puis avec beaucoup de précipitation , l'amie Floriane a réussi à écrire "Flox" et c'est de là que sont nées nos deux merveilleuses perverses (... Oops! On est découvertes!) Jox & Flox. Jox ? Bah .. Tout simplement, parce que je ne voulais pas faire tâche avec mon "Jow" et puis "Jow & Flox" ça donne tout de suite un peusdo un peu moins ... cool! Et puis pour résumer, nous sommes deux adolescentes carrément accrocs au Yaoi (et puis vous aussi non ? ... BAH ! Pourquoi t'es là alors ?) ayant eu envie de créer une histoire (ou peut-être plusieurs...)

Bonne visite !


Jox & Flox

Dans un avion planant à 5000 Km au dessus de l’océan  Atlantique en direction des sommets enneigés des Etats-Unis un jeune homme français de dix-sept ans, aux cheveux blonds légèrement ondulés et aux yeux bleus verts faisant penser a un ange était perdu dans ses pensées.

-         Hé merde, on se fait chier ici avec cette bande d’atomisés du bulbes coincés dans leur petit costards étriqués, quelle idée a la con de voyager en classe affaire. J’avais pas envie de venir passer les vacances à me faire casser les couilles par mon frère et ses potes, mais il a fallu que ce putain d’internat ferme pendant les vacances. Et en plus il faut que j’aille me cailler les miches dans un chalet pommé en montagne alors que j’ai jamais foutu un pied sur un ski.

-         Mesdames, Messieurs  nous sommes arrivés a destination, la température extérieur est de 6°c, nous espérons que vous avez passer un agréable voyage en notre compagnie. Nous vous souhaitons un bon séjour, annonça une voix informatiser.

Une fois descendu de l’avion, le jeune garçon se dirigea vers la sortie, mais fut stopper par une voix.

-         Le petit Dimitri CHOPIN est attendu par son grand frère dans le hall 9.

-         Il aurait pas oser faire ça…pensa-t-il.

Il se mit a courir a tout allure dans le terminal en direction du fameux hall. La voix s’apprêta a répéter.

-         Le petit Dimitri CHOPIN est…

-         STOP !!! C’est bon je suis là , intervient-il avant de se taper une honte internationale.

Dimitri essoufflé par sa course arriva devant son grand frère, qui essayait de se remettre de sa bêtise. Il était tout le contraire de sont petit frère, grand, environ 1m83, pesait dans les 67 Kg et avait une musculature imposante. Il avait 23 ans, des cheveux bruns coiffé en pics et des yeux vert bouteille. Tout en lui était masculin.

Alors que Dimitri avait un visage androgyne et un taille fine, mesurait 1m70 et pesait 55 Kg. Autant dire qu’il était tout sauf imposant.

-         Bon Luka t’as bientôt fini de te marrer ?! Et le PETIT Dimitri il T’ENMERDE !

-         C’est pas de ma faute si tu fait la même taille depuis que t’as quatorze ans. Bon allez on y va, mes potes nous attendent au chalet. Au fait, il est où ton sac ? le questionna Luka.

Dimitri prit un air penaud et baissa la tête avant de se lancer.

-         Bah en fait… je l’ai pas., annonça-t-il en regardant en le plafond l'air, de rien.

-         Je vois bien que tu ne l’as pas , s’agaça Luka,  c’est bien pour ça que je te demandes où il est. J’avais oublié que j’avais un frère aussi con.

-         Je … jel’aioubliédanslestoilettesdel’aeroportenFrance… débita-t-il à toute vitesse.

-         Tu seras gentil de répéter et si ton cerveau te le permet de parler moins vite.

-          Tu promet de pas m’engueuler hein ?Alors en fait.. Voila c'est que... Je l’ai oublié dans les toilettes …en France…

-         Mais j’y crois pas mais quel boulet ce frère !s'énerva Luka, puisil reprit en se calmant; Bon de toute façons maintenant on peux plus rien y faire tu n'auras qu’a nous emprunter des affaires. Allez go.

Il quittèrent le terminal et montèrent dans la voiture-poubelle de Luka pour se diriger vers le chalet.

 Et voila notre petit Dimitri ! Appréciez le, Kelly à galerer comme une malade à le faire... Je suis un tyran.

Le lendemain matin, Lucy se réveilla la première et se décida à passer par la chambre de Dimitri, mais celle-ci étant vide, elle descendit et le trouva au salon en train de regarder un épisode de BOB l’éponge. Elle lui adressa un grand sourire et alla s’asseoir à côté de lui en prenant bien soin de s’asseoir… légèrement… non sans casser quelques lattes du pauvre canapé au passage.

-         Dimitri, tu sais toujours faire des crêpes ? lui demanda Lucy qui avait déjà la bave au bord de lèvres en replongeant dans ses souvenirs ou elle avait pu goûter aux crêpes du jeune blond.

-         Bah oui, pourquoi , t’as faim ? lui répondit Dimitri en faignant ne pas voir l’air affamé sur le visage excité de la rousse.

-         Héhé, me voilà démasquée. Bon, alors puisque tu te dévoues si gentiment pour faire le petit dej’, moi je vais aller me doucher.

Elle repartie à l’étage en courant pour échapper à une armée de coussin, laissant Dimitri seul avec sa besogne. Il se dirigea vers la cuisine et entama la préparation en prenant conscience qu’il fallait en faire pour six personnes. Il commença sa préparation en se dandinant partout dans la pièce en entamant un air très connu pour se donner du courage.

-         Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire. Un peu d’eau fraîche et de …

BAM !

Dimitri venait de renverser le pichet de lait sur le débardeur blanc de Heaven, qui venait d’entrer dans la cuisine l’air passablement énervé.

-         Ca va pas de chanter comme ça dès le matin, et en plus tu trouve le moyen de me pourrir mes affaires. Cracha Heaven sur le même ton glacial que la veille.

-         Je … je … désolé, balbutia Dimitri, rouge de honte

L’aîné reprit e, affichant un air sensuel sur son visage froid.

-         C’est  pas grave, stresses pas comme ça, je vais pas te manger, quoi que …

Avec un sourire carnassier il s’approcha de Dimitri d’une démarche féline, pour bloquer celui-ci contre la table.

Il commença alors à retirer son débardeur trempé de lait tout en dévorant Dimitri des yeux qui rougissait à vue d’œil, ne pouvant empêcher son regard de glisser du torse de Heaven jusqu’à sa bouche.

Une fois son débardeur retiré, Heaven se pencha sur Dimitri en effleurant son oreille de sa bouche, pour aller plonger son index dans la préparation des crêpes qui se trouvait dans le saladier derrière le blond, pour ensuite le porter à sa bouche et le lécher sensuellement avec un regard provocateur vers Dimitri qui était torse nu, avec seulement un pantalon de pyjama trop grand pour lui qu’il avait emprunter à son frère, laissant apparaître sa taille fine.

-         Délicieux…, murmura Heaven en plongeant son regard givré dans les deux iris bleues du cadet.

Il se retourna et laissa Dimitri en plan dans la cuisine qui ne savait plut du tout quoi penser et qui venait de s’apercevoir qu’il était victime d’un léger début d’érection qu’il tenta aussitôt de maîtriser en se re concentrant sur sa tâche en repassant sans cesse dans sa tête l’image de Heaven portant son doigt à sa bouche. Tout au long de l’année il vivait dans un internat remplit de garçons et rien ne lui avait jamais fait cet effet là. Il fut troubler dans ses pensée par un entrée fracassante dans la cuisine.

-         Alors gamin ? Tu nous fait une petite érection matinale ? Lança Noah fier de sa plaisanterie, je te fais autant d’effet que ça ? dit-il en jetant un coup d’œil à l’entrejambe de Dimitri.

-         No…non ! Euh… j’fais des crêpes, tu veux des crêpes ? répliqua Dimitri honteux de s’être fait « découvert » en essayant de noyer le poisson.

-         Oh ! T’as fait des crêpes ? EH ! Mon petit frère nous a fait des crêpes ! Viens faire un bisou, dit Luka qui venait d’entrer dans la cuisine la bouche en cul de poule.

-         Et moi ? Tu m’fais un beuzouuuu ? s’empressa de renchérir Noah qui se retenait de rire à sa propre blague.

-         ET MOI ? cria Lucy, surexcitée comme à son habitude.

-         Bon… puisque vous êtes tous réveillés, on va pouvoir le prendre ce petit déjeuner, dit Dimitri en guise réponse .

Le cadet commençait sérieusement à douter de la santé mentale de ses compagnons de vacances. Eden, qui était le dernier à ne pas être réveillé s’avança dans la cuisine et s’assit sur une chaise comme un zombie sous le regard des autres. Dimitri remarqua  que Heaven n’était pas encore redescendu. Son sang ne fit qu’un tour quand il vit l’objet de ses pensées s’avancer dans la cuisine d’un pas nonchalant et qui visiblement avait oublier la scène de tout à l’heure. Il prit place juste en face de Dimitri, qui devint immédiatement rouge, et à côté de son frère, Eden. Heaven remarqua très vite le regard de Dimitri qui le toisait de haut en bas…

-         Qu’est ce que t’as le gosse à me reluquer comme ça ? Dit Heaven avec un soupçon d’énervement dans sa voix, qui avait apparemment décider de reprendre son attitude hautaine.

-         Euh… je … je, balbutia Dimitri, encore une fois, qui n’arrivait pas à contenir le stress qui surgissait en lui à chaque fois qu’Heaven lui adressait la parole.

-         Bah le gosse… tu veux ta petite maman…, répliqua Heaven avec un sourire méchant

-         Heaven… non…, essaya de lui chuchoter Luka

Trop tard, Dimitri se levait d’un bond en faisant tomber sa chaise à la renverse. Il envoya une droite monumentale en direction de la tête d’Heaven, mais manque de bol, celui-ci l’esquiva et elle arriva en plein dans sur la joue d’Eden qui finit la tête dans son bol de Nesquick sans rien comprendre. Dimitri partit en direction de sa chambre et redescendit habillé d’un jean et d’un T-shirt toujours trop grands pour lui. Il se dirigea vers la porte, mais son frère l’interpella.

-         Et je peux savoir où tu vas ?

-         Dehors, je vais skier. Lui répondit le blond sèchement.

Et il partit en prenant bien soin de claquer la porte derrière lui. Personne ne disait mot, ne comprenant pas la situation. Seul Lucy rompit le silence, un air grave sur son visage.

-         Luka, tu nous expliques pourquoi il réagit comme ça quand on parle de sa mère ? La dernière fois tu n’as pas voulu me le dire, mais je pense qu’on a le droit de savoir cette fois-ci.

Luka regarda tour à tour ses interlocuteurs en cherchant ses mots. Il ne voulait pas raconter cette histoire, car à chaque fois il la revivait. Mais ils étaient ses amis, alors il commença doucement son récit, les yeux dans le vague.

-         Elle est morte… Il avait huit ans. Elle était vraiment magnifique, d’ailleurs, Dimitri est son portrait craché. Elle l’avait emmener un samedi pour passer une journée mère-fils comme ils le faisaient souvent. Ils ont passé l’après-midi dans les magasins, ensuite elle lui avait acheter une glace comme il les aimes tant. Ils sont allés passé la soirée au cinéma. Il était tard quand le film s’est fini. Alors pour être plus vite à la maison, ils sont passés par cette ruelle… C’est là que out à basculer…Elle…elle…

Des larmes commençaient à rouler sur les joues de Luka ; Suivies de plusieurs sanglots. Lucy posa sa main sur son épaule pour l’inciter à continuer.

- Ils se sont fait violer merde !explosa Luka. Des mecs, ces sales porcs, ils ont dit à ma mère qui si elle se laissait faire, ils ne toucheraient pas à Dimitri. Alors elle s’est faite violer devant lui, pour lui… Mais ils ne se sont pas arrêter là, ensuite ils s’en sont pris à Dimitri. Ils ont violer mon petit frère… Et j’étais même pas là pour le protéger. Ma mère  a voulu s’interposer, mais ils l’ont battue à mort, juste devant lui. Il l’a vu crier, il a regarder sa propre mère qu’il aimait tant se faire tuer sans comprendre, sans pouvoir faire quoi que ce soir. Il est rester là, à côté de sa dépouille toute la nuit dans le froid à pleurer en l’appelant pour qu’elle se réveille. On ne les à retrouvés que le lendemain matin. C’était horrible, il était couvert de sang… Il pleurait, il était souillé, il n’avait même pas pris la peine de se rhabiller, il était couché sur elle en l’encerclant dans ses bras.

Je…je… Il ne sait même pas skier, se rappela soudain Luka. Il n’a même jamais foutu un pied à la montagne, il faut vite aller le chercher il va se perdre.

Si tôt dit, Luka courut vers la sortie suivit de Lucy et Noah. Eden quand à lui hésita à se lever en voyant son frère qui restait assis l’air impassible ; Celui-ci sentant l’attention de son frère le regarda et lâcha sèchement :

-         Vas avec eux, si je viens il ne voudra pas revenir, je vais rester ici au cas où il rentrerait.

Eden ne répliqua pas, il aimait avoir son frère avec lui mais il en avait aussi une peur bleue alors mieux valait ne pas l’énerver.

Du côté de Dimitri, il n’était pas idiot pour aller se perdre en pleine montagne, et puis il commençait à avoir froid avec seulement un t-shirt sur le dos ; Mais il ne voulait pas rentrer maintenant ! Après tout il était un homme et il avait une fierté lui aussi ! Ils voulait que les autres s’inquiètent pour lui, c’était sûrement égoïste mais il voulait au moins le faire réagir un peu. Et surtout, Luka avait du tout leur raconter, hors il ne voulait surtout pas qu’il éprouve de la pitié pour lui. Qu’on lui parle de sa mère n’avait pas été la seule cause de sa fuite, après tout, il s’était fait une raison a ce qu’elle ne revienne jamais, a ne plus pouvoir passer sa main dans ses longs cheveux blonds et ne plus entendre sa voix d’ange. Non, la principale cause de sa « fugue » c’est lui, il lui faisait ressentir des choses qu’il ne connaissait pas, et ce, depuis qu’il avait franchit le pas de la porte d’entrée. A ce moment là, il avait éprouver une sorte d’admiration, mais surtout, de l’excitation… Et celle-ci avait connue une forte augmentation depuis la scène de la cuisine. Mais il ne comprenait pas pourquoi d’un coup il le repoussait. Tout en se perdant dans des pensées plus que perverses il continuait de marcher dans la neige en trempant le bas de son pantalon.

Le restaurant d’altitude qui lui faisait maintenant face mit fin à ses idées catholiquement discutables qui commençaient sérieusement à devenir dangereuses pour sa santé mentale.

Heaven, lui, contrairement à ce qu’il avait dit à son frère, n’avait pas du tout l’intention de rester au chalet à se tourner les pouces. Il allait le trouver et vite ; De toutes façons, Dimitri n’avait pas l’air idiot, il serait sûrement aller se mettre à l’abri quelque part. Il voulait s’excuser, mais pas devant tout le monde, et surtout pas devant Eden qui ne manquerai pas cette occasion de lui taper une crise de jalousie comme il les affectionne tant. Il monta d’abord dans sa chambre pour se changer parce que bon en caleçon dehors alors qu’il devait faire dans les 10°c il n’irait pas très loin, puis redescendit, pris sa veste de cuir marron et quitta l’habitation pour se diriger précisément vers le restaurant d’altitude, seul refuge pour les âmes en peine à dix kilomètres à la ronde.

Après avoir taper un de ses meilleurs sprint – chose qu’il n’avait pas fait depuis quelques années, car il est vrai que ce genre de sport ne l’emballait pas trop - Heaven trouva Dimitri là, assis à une table en train de siroter tranquillement un chocolat viennois. Le concerné releva la tête en entendant le carillon de la porte sonner puis ses yeux tombèrent directement sur Heaven. Il avait les pommettes légèrement rougies et paraissait  quelque peu essoufflé, ce qui donna au cadet une vision très… orgasmique.

-Oh My God ! Qu’est ce qu’il fout là celui-là ? Tous aux abris !! HELP !  HELP !

Mon cerveau, je t’interdis de penser quoi que ce soit de malsain ! Non non et non ! Je suis        un gentil garçon ! Oui voilà, un très très gentil garçon qui ne pense rien de pervers !

Mais trop tard, les yeux de Dimitri était déjà scotchés sur son aîné. Son jean clair mettait le galbe de ses cuisses et ses fesses en valeur ; Ses bottines en daim lui donnait un air efféminé, mais dès qu’on remontait les yeux, son torse fin mais musclé était parfaitement moulé dans un pull blanc très fin qui laissait deviner deux petit bouts de clair très désirables aux yeux du cadet. Cette vision enchantait Dimitri, mais il ne laissa rien paraître ; Il darda son regard de tuer le plus noir possible sur Heaven, qui, au contraire de l’effet désiré, explosa d’un rire franc et masculin. Le regard de tuer, OK, mais la moustache de crème chantilly au dessus des lèvres ça le faisait vraiment moins.

L’aîné avança d’une démarche assurée et se posta devant son cadet.

-         Tu sait que tout le monde te cherche partout ? déclara Heaven. Ils s’inquiètent pour toi !

-         Et alors ?! lâcha Dimitri en faignant une indifférence totale. Je ne suis qu’une gêne pour vos vacances non ? Je ne suis qu’un « gosse » alors qu-est ce que ça peut vous foutre si je me fait bouffer par un grizzly dans la montagne ! s’énerva  le blond.

Sans prévenir, le brun prit la tête du fugueur entre ses mains et passa son pouce sur ses lèvres dans une lenteur calculée, le plus jeune ferma les yeux à ce contact et émit un petit gémissement presque inaudible, sauf bien sur pour les oreilles d’Heaven qui se félicita d’avoir cet effet là sur lui. Il finit son geste et porta son pouce à sa propre bouche. Dimitri, honteux d’avoir ressentit du plaisir le rejeta vivement en arrière et baissa la tête en trouvant soudainement un attrait particulier à ses chaussures.

-         Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher, déclara Heaven, j’adore ce qui est sucré. Puis il prit un air plus sérieux. Et désolé aussi pour tout à l’heure, je n’aurai pas du te parler comme ça. Luka nous a raconter et….

-         Stop ! le coupa Dimitri. Je veux plus en parler et surtout pas que tu ais pitié de moi.

-         Je n’ai pas pitié. Aller arêtes de regarder tes basket comme ça on croirait que tu vas les demander en mariage. Bon aller tu vas gentiment me suivre jusqu’au chalet si tu veux pas que j’appel le méchant Grizzly des montagnes pour qu’il vienne te bouffer.

-         Et si je veux pas ?

-         Et bien dans ce cas là je n’ai pas le choix, je vais te porter !

-         …Chiche ! le défia le blond.

Heaven planta son regard gris glacé dans les grand yeux bleu de Dimitri. Un défi ? C’était chose à ne pas faire, le brun relevait TOUJOURS les défis, aussi puérils soient-ils, c’était une sorte de fierté masculine. Il prit le bras de Dimitri pour l’obliger à se lever et se pencha devant lui, puis il lui faucha les jambes pour l’obliger à tomber sur son dos.

-         Hé ! protesta le cadet. Me porte pas comme un sac à merde !

Trop tard, Heaven quittait déjà le restaurant avec Dimitri sur le dos. Le jeune blond était plus que troubler de sentir le dos du brun onduler sous son torse, mais il se garda bien de faire un commentaire et se contenta d’enfouir sa tête dans la nuque du porteur pour y trouver une chaleur apaisante et un doux parfum d’homme. Heaven constata quelques minutes plus tard que Dimitri s’était endormi sur son dos. Il accéléra la marche vers le chalet, il ne voulait surtout pas qu’il attrape froid.